Encore une belle journée qui commence sur l’académie ! Aujourd’hui, rendez vous à l’auditorium pour rencontrer des gens et manger avec eux. Apparemment des anciens élèves, moi qui est eu des cours par correspondance jusqu’à présent, mais bon, tant que je peux discuter avec de nouvelles personnes, je ne me plains pas et montre mon plus beau sourire. Semblerait-il que je ne suis pas arrivé parmi les premiers, vu que attendant non loin des festivités, j’ai compté une 4ème rotation… J’espère que les gens vont pas me trouver bizarre ou inintéressant ? Et s’ils faisaient une comparaison avec les personnes avant moi ? Et s’ils ne m’adressaient pas la parole ? NON NON NON !! Je devais me calmer, j’allais m‘asseoir, grignoter tranquillement et écouter mon interlocuteur, comme ça, si je m’intéresse à lui, pas de risques de le lasser. Voilà le plan parfait !!
J’ai entendu qu’on a appelé mon nom, c’est à moi d’entrer en jeu. Un signe de la main, avec mes idiots de bracelets qui ne cessent de vibrer, on doit être au milieu d’un endroit enclin d’un plein de choses. Rendez-vous à la table 6 ? Il est drôle lui ? Il a prévu une indication pour les personnes non voyantes ? Genre du brail au sol, ce serait stylé !! Je me baisse et vérifie, mais non, l’organisateur manque d’audace. Enfin, je commence donc à marcher, tâtonnant à la recherche d’une chaise et priant de ne pas me foutre la honte encore une fois. Je suis assis ! Quelqu’un se plaint ? non, alors je ne bouge pas de là !
Au programme pour nous ? Des sushis et autres mets savoureux japonais ! Miam, j’aodre manger japonais ! Et je n’ai pas envie d’attendre !

- « Itadakimasu !! »

Je prie une première baguette pour trouver les sushis, et une fois trouvés, je plantai ma baguette dedans et l’amena à ma bouche ! Miam, saumon, mon préféré. Je continuai de tâtonner et de manger ce qui se trouvait sur la table… n’ai-je pas oublié un truc ? Impossible de mettre la main sur ce que j’ai oublié… Je me mis à agiter la jambe dans ma réflexion, jusqu’à ce qu’elle vienne heurter un obstacle ? Qu’était-ce ? tapons plus fort, c’est peut-être juste la table. Tape tape tape ! Non, ce n’est pas la table, ça c’est une ... jambe ? Je suis en train de frapper quelqu’un ??? BAKA ! Je frappai ma tête contre la table en signe d’excuses !

- « Toutes mes excuses !! Pardon !!! Je ne voulais pas vous frapper !! Je suis impardonnable !! »

Zut, ma tête s’est écrasé sur un truc gras, et j’en ai dans les cheveux, c’est dégoutant. Et impossible de trouver ma serviette bien-sûr…

L’odeur du riz collant, trainant dans mes cheveux commence à embouteiller dans mes narines, et même si d’ordinaire, je n’ai que faire de mon apparence physique, j’aimerai mieux éviter de me faire attaquer par des volatiles en sortant d’ici. La bonne galère que de ne pas trouver sa serviette prit fin heureusement quand la personne à qui je filais des coups de pied depuis avant me passa la sienne. OU peut-être est-ce la mienne ? aucune importance, je peux enfin me nettoyer. Mon sauveur/souffre-douleur dit s’appeler Junpei ! C’est un prénom original, il me rappelait celui d’un personnage d’un jeu vidéo, un joueur de baseball, détective, avec une cigarette à la bouche, c’est comme ça que le décrivait mon grand-père, en tout cas !
Enfin, impossible de me nettoyer convenablement avec les cheveux ainsi attachés ! Libérons-les de leur chaine, ou plutôt de leurs barrettes. J’ignore cela fait combien de temps que je ne les ai pas détachés, mais c’est mon père qui m’avait appris à les attacher de sorte à ce qu’ils aient l’air courts, histoire de me protéger de ce monde trop voyeur, je n’ai jamais compris sa phrase. Dans tout les cas, je ne vais pas rester silencieux pendant que je me nettoie, mon camarade pourrait penser que je me fiche de sa présence.

Kazuto, cheveux détachés !:

- « Enchanté, Junpei et désolé encore pour les coups de pieds, je ne t’avais pas… vu ou plutôt senti. Je suis Kazuto Nimura, première année ici. Et comme tu as du le remarquer, j’ai un handicap… je suis maladroit, ça m’aide pas beaucoup dans mon quotidien. Je ne pense pas que l’on se soit rencontré avant, sinon ton prénom me dirait un truc, puis-je te demander un service ? Puis-je parcourir ton visage avec mes mains ? Je n’aimerai rien qu’une fois, savoir avec qui je parle ! »

Le temps de finir de me nettoyer, je ne lui laissai même pas vraiment le temps de répondre, et me servi de son bras su la table pour me guider à son visage. Était-ce vraiment un garçon, il avait des traits délicats et symétrique, comme si sa peau pouvait se fissurer à un simple contact.

- « Intéressant, tes sourcils sont parfaitement symétriques, les gens pensent que cette symétrie et évidente, mais c’est faux, elle est en réalité assez rare et ne se remarque vraiment qu’au toucher. Tes cheveux sont bien courts par rapport aux miens et tu t’en occupe de façon pas très régulière, un vrai « mec » haha En tout cas, j’imagine bien à qui je peux parler maintenant. Merci, et pardon, j’espère que tu ne t’ai pas senti gêné. Sinon, que fais-tu ici et quelle est ta spécialité ? »

Je reparti m’asseoir à ma place après ces quelques mots, un peu rougissants j’imagine au vue de la chaleur que je sentais au niveau de mes joues.

Dans quel monde exactement chaque personne qui nait serait-elle heureuse, en bonne santé et le sourire aux lèvres chaque jour ? Réponse : Dans sa propre Utopie, son monde rêvé et comme chaque rêve, il faut toujours se réveiller à un moment donné ou à un autre. Quelle est la différence entre le reste du monde et moi ? facile, je me réveille d’un monde d’images vers une réelle pénombre, là où le monde quitte la pénombre pour rejoindre une réalité faites d’images. Disons donc que pour l’instant, je vis un rêve éveillé, fais de senteurs asiatiques, avec une personne sans intérêt particulier pour moi, qui ne fais que se comporter de façons courtoises et polies et dont la voix ne m’agresse pas le cerveau. Alors jouons le jeu pour le moment.
Junpei hein ? Il ressemblait vraiment à quelqu’un dont la simple présence avait de quoi vous mettre à l’aie, et il ne semblait pas manquer de cultures, bien qu’elle fût limitée aussi, comme chaque chose en ce monde. En réalité, sur le visage, la parfaite symétrie est complètement impossible, en regardant de près, chaque individu présente chaque paire liée à son visage avec une différence même infime. Mais qu’est-ce que j’y gagne à lui dire ça maintenant ? Rien, Je passerai pour un monsieur je sais tout qui adore avoir le dernier mot, autant garder ça pour moi.

- « Vraiment ? Même les paupières ? Je suis impressionné par tout ton savoir, je tacherai d’y faire plus attention la prochaine fois que je violerai l’intimité du visage de quelqu’un. » lui dis-je, en laissant un sourire s’échapper avant de reprendre sur sa remarque sur nos cheveux. « Tous les jours ? Tu dois vraiment vouloir garder tes cheveux jusqu’à la fin de ta vie ou faire attention à ton image publique. Ça doit être sympa de prendre du temps ^pour s’occuper de soi et de s’apprécier au final. Pour ma part, c’est ma mère qui s’en occupe, vu que je n’ai pas d’opinion sur mon physique, elle a quartier libre dessus. »


J’étais un peu gêné de dire ça, cela sonnait très fils à maman incapable de s’occuper de soi… Mais qu’importe, les gens sont libres de penser ce qu’ils veulent, ce n’est pas moi que ça atteindra. Après ces mots, il m’en faut d’autres pour répondre à sa question. Lui tient un vrai rôle en tant que white Hat, je suis loin d’être aussi intéressant. Et lui dire ? que je suis là car ma mère a trouvé cette école, que ce onde ne m’intéresse de toute façon pas, et que je n’ai pas d’idées précise d’où je vais de toute manière ?

- « White Hat ? Voyons voir, euuuuh "Les white hat sont des experts en sécurité informatique qui réalisent des tests d’intrusion et autres méthodes afin d’assurer la sécurité des systèmes d’information d’une organisation." Plutôt impressionnant, tu es une sorte de chevalier des temps modernes pour les couronnes de notre siècle. Peut-être seras-tu le nouveau Kevin Mitnick ou Barnaby Jack qui sait. Enfin je dis ça, mais je n’ai fait que lire leurs noms je ne sais plus où, mais c’est pas sur les affiches de l’académie. » Un rire vint s’échapper comme si j’étais fier de ma remarque stupide. « Pour ma part je suis le SHSL Script et j’ai un rêve que je finirai par atteindre, je deviendrai un grand écrivain un jour, dont les livres inspireront des milliers d’adolescents et d’adultes ! Ou pas, on verra bien ! Alors dis-moi Junpei, depuis combien de temps es-tu dans l’académie ? Et que fais-tu pour t’y distraire ? »