[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Kaito était le premier sur sa table attribuée. Il ne ressemblait pas à ce qu'on connaissait de lui, avec une tenue plus... Normale? Enfin, il a troqué la tenue de travail pour un gilet à capuche gris clair, un jean noir, des bottes, et une écharpe bleue. Oh, et pas de peintures de guerre. De plus, il s'est entrainé devant le miroir pour ne pas paraître rude dans ses phrases minuscules, et il a même fait une séance de "shopping" pour éviter les commentaires peu flateurs. Voilà comment commence un drôle de scénario...

Quelqu'un a écrit son nom sur la fiche d'inscription. Qui? Quand? Comment? Il ne le sait pas. QUI A OSE, SERIEUX? ... Enfin, après enquêter sans résultat, il s'est résigné: il est inscrit, il est trop tard, il faut s'adapter à la situation et s'imposer une ouverture aux autres, malheureusement. Et c'est ainsi que Kaito brisa ses habitudes pour s'acheter des vétements et faire passer la pilule "artiste asocial" plus facilement...

Nous revoilà à l'instant présent, avec le jeune homme assis sur sa table, tête tourné vers le sol de l'auditorium modifié à l'occasion pour empêcher une quelconque fuite. C'est bien sa veine. Il attend tranquillement que la chaise crisse sur le sol et qu'il soit poussé à parler dans le scénario le plus gênant qu'il soit possible d'imaginer! Enfin, il ne peut rien faire, le destin l'a poussé dedans...

La chaisse bouge, enfin! Il lève la tête, et enfin, la figure singulière de son interlocuteur se forme...

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Pour une bourde, ce fut une sacré bourde.

Junpei s'était inscrit à cet évènement de la Saint-Valentin il y a quelques jours à peine, pensant que cela serait une occasion parfaite pour rencontrer de jolies filles et qui sait, trouver la dulcinée qui saura faire chavirer son coeur.. Mais, il y a un hic. Peu de temps aprés son inscription, il avait confessé son amour à Saejin. Oui, à un garçon, mais c'est un sujet à part.. En tout cas, il était prit maintenant, et ne comptez pas le tromper avec la première personne venue. Mais là où ça buguer vraiment était...La personne assise à sa table.

Kaito Takebashi. Le garçon avait qui il avait eu le plus de problème jusqu'à présent. Pendant un moment, il s'était dit que le destin lui jouait un sacré tour de cochon.. Pour autant, il alla s'installer, le saluant tout d'abord.

"Comment on se retrouve, Takebashi !" dit-il alors avec un sourire assez neutre, s’asseyant a leurs tables.

..Bien que l'envie n'y était pas vraiment, il faut avouer que la table était bien garnie. A la française, ce peuple qui, bien qu'il n'y connaissaient pas grand chose sur beaucoup de sujets, avaient une gastronomie des plus délicieuse. Voilà longtemps qu'il n'avait pas mangé de CHOCOLATINE, ce fut l'occasion de s'y remettre.

"Alors comme ça , tu t'es inscrit à cet évent aussi ? Je pensais ps t'y voir mais pourquoi pas après tout. Oh, je te préviens, je ne suis pas intéressé." dit-il alors, en croquant sa viennoiserie, le regard un peu absent.

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

... MERDE.

De tous les types qui ont afflués dans cet événements, il fallait que ce soit Mr le masque ambulant en personne. Celui qui n'avait pas hésité à le brutaliser alors qu'il se demandait ce qu'il faisait... Enfin, peut-être est-il lui aussi dans la galère. Apparemment c'est une surprise que de se revoir pour lui. Pour l'artiste, c'est plutôt une plaie. Mais il doit bien jouer le jeu après tout, et se saisissant d'un croissant, il regarda enfin son interlocuteur dans les yeux.

-Quelqu'un m'a inscrit sans le dire. Et je ne suis pas intéressé non plus.

Il aurait aimé dire: les artistes ne sont pas tous gays et cons; mais ça ne se fait pas, non? Enfin, il prit une première bouchée de son croissant, qui s'effrite sur la langue, c'est affreux. Ce moment en face à face vient de prendre une tournure froide qui risque de déplaire à l'organisateur, alors le jeune homme prit une pose plus... acceptable, dos sur le dossier, regard peu expressif, mais présent, et parole moins... mécanique.

-Qu'est-ce qui t'amène ici Junpei?

D'une efficacité éclatante, il commença la discussion, ne laissant qu'au White Hat une seule possibilité: une réponse qui le soit tout autant. Enfin, on pouvait facilement imaginer que Kaito n'était pas à l'aise avec ce système. Malgré un apparent calme, on ressentait qu'il a mis du temps à trouver des mots justes et bien exprimés qui forment une phrase de dimension minime. Mais quelque chose dit au jeune homme que cette discussion peut être bénéfique...

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

"Qu-est ce qui t’emmène ici, Junpei" ? Ces mots sonnaient de façon tristement violente.. Du moins, pas dans le ton, mais dans la forme. L'indiscret pensait vraiment que cela lui faisait plaisir, de devoir partager sa table avec quelqu'un d'aussi déprimant que lui ? Remarque, cela leurs faisait un point commun, ils n'avaient tout les deux aucunes envies de se voir. Ce sont des petits points communs de ce genre qu'une amitié se créer !...Qui y croirait. A vrai dire, Junpei n'avait vraiment aucune envie de faire d'effort, aucune envie d'être gentil ou autre. Mais bon, pour le coup, il n'avait rien fait de mal.


Il posa alors sa chocolatine déja bien entamée sur la table, posant sa tête sur son poing.. Observant droit dans les yeux, le garçon qui était en face de lui. Il repensa à leurs premières rencontres, encore une erreur.. Enfin, c'était une erreur de Kaito, bien sûr.
Il lui lança alors un coup d'oeil, puis, un autre plus tournée vers les autres tables, à droite et à gauche. Apparemment, quelqu'un l'aurait ajouté sur la liste sans son accord.. Bien sûr. De toute manière, seuls deux solutions pouvait correspondre à ses dires : Soit, petit un, il a vraiment des "amis" qui lui ont joués une farce, même si il est illusoire de l'imaginer avoir un quelconque ami.. Soit, il n'accepte pas le fait d'être célib' depuis trop longtemps. Hm.


By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La tension était palpable sur cette table, tant et si bien que quiconque aurait pu la découper. Kaito et Junpei, ça se ressent, ne sont pas vraiment fait pour s'entendre. Néanmoins, autant essayer de remettre tout à zéro, non? Enfin, il fallait pour ça que les deux le veuillent. Et bien que Kaito voulait bien essayer d'avoir une discussion normale, ça ne sera sûrement pas une mince affaire, surtout quand on voit les regards qu'ils se renvoient: toujours dans les yeux, comme un message qui se passe de vocabulaire.

-On a une galère proche, on dirait. J'en ai assez de mes camarades.

Deux phrases à la suite. Il fallait s'applaudir, tant l'événement est rare, plus rare encore qu'un jackpot sur un jeu à gratter. Enfin, le jeune artiste compatissait un peu avec son interlocuteur: il pensait s'inscrire libre, mais voilà qu'il avait déclaré sa flamme à quelqu'un. En soit, c'est bête, mais il n'y peut rien, comme il ne pouvait rien faire contre ce type qui a écrit son nom sur la fiche d'inscription...

Junpei lui demanda si quelqu'un lui avait sauté aux yeux. S'il le connaissait mieux, il n'aurait rien dit, mais nul n'est mentaliste. Kaito, néanmoins, regarda les tables alentours, juste pour voir des silhouettes variés qui ne lui renvoyaient aucune émotion. Comme il se l'imaginait... Il se retourna vers Junpei, macha encore un morceau de croissant, avant de répondre dans le calme absolu qui le définit:

-Non. Et toi, je supposes que non également.

Kaito n'avait aucune idée de comment continuer la discussion, pour des raisons évidentes. Alors, autant rendre la balle à Junpei, non?

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La tension, certes, n'était pas des plus belles, mais rien n'aurait pu l'apaiser. Ni l'organisateur, ce drôle de gus habillé en noir, ni les autres convives qui apparemment.. Semblait ne pas vraiment être dans leurs éléments. C'est fou, n'y avait-il personne que savait se dérider un peu et s'amuser ? Junpei, lui, se serait bien prêter au jeu si la personne qu'il avait en face de lui n'était pas aussi... Enfin. Mettons ceci sur le compte du Destin. Un horrible destin qui le faisait légèrement grimacer. Pourquoi penser t'il subitement à un show télévisé ?!


Et vlan, prend toi ça dans les dents !
Junpei se mit alors à sourire, à féliciter les forces divines et extraterrestre de leurs avoir attribué la pensée, car sans celle-ci, nombreux furent les bêtises qu'il aurait pu commettre. En parlant de ça, Junpei ne connaissait pas grand chose de son interlocuteur, non pas qu'il s'y intéressait plus que ça, mais cela pouvait donner un peu de conversation dans ce pauvre rendez-vous..


Junpei sorti alors son portable de sa poche, envoyant un message a Saejin.. Un petit message lui disant à quel point tout cela était ennuyeux, et qu'il avait hâte de le revoir. Si le White-Hat savait qu'il agirait de la sorte quelques jours avant, il n'y aurait pas cru un instant.


Avec un peu de chance, les évènements pourrait tourner en pugilat, cela serait drôle.
By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Alors qu'autour de lui, les gens s'agitaient, il ragnait sur la table une atmosphère froide, comparable à un mini-Guerre Froide. Qui est qui n'est pas la question. Non, ce qu'il faut savoir, c'est qui va exploser en morceaux, et qui va rester mettre d'un monde à genoux... On va un peu loin dans la métaphore, là. Enfin, ce n'est pas le plus important. Il faut se concentrer sur son infernal scénario catastrophe que devient son "speed dating"...

-Oui, pas d'amis, et aucune honte. Tout le monde n'est pas con, Junpei.

Tiens, voilà ta petite pique qui se trouves inefficace. Et Diable qu'il attendait de sortir qu'il n'est pas con. Remballe ton sourire de facade et discutes à visage découvert. Kaito restait le type sérieux qu'on connaissait: rien n'émanait de lui, comme si rien ne l'affectait. Tout sonnait une tranquillité indestructible. Si tu voulais tout perturber, tu n'es pas à la bonne table.

-Un message à l'élu, je vois? ... On est d'accord, c'est grisant, cet événement.

Kaito pris un bloc-notes, et se mit à gribouiller des idées pour une peinture future. Le voir travailler est aussi un affreux signe de l'ennui qui rêgne. Tant est si bien que s'il le pouvait, Kaito sortirait de table et laisserait Junpei en plan. Ou ça sera l'inverse. Dans tous les cas, les voilà coincés ensemble, deux types qui ne peuvent pas se sentir, obligés de tailler le bout de gras, surtout que le clown en noir semble, au loin, leur lancer un regard noir...

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bon, ils venaient tout d'eux d'arriver au point de non-retour. Devenir ami, repartir à zéro ? Désolé, mais la vie n'est pas un jeu vidéo, rien ne reviens comme avant.. A part un geste d'une gentillesse inconsidéré. Mais il ne fallait pas trop en demander. Une dernière fois, Junpei croqua dans sa chocolatine, la dernière chose qui avait encore un semblant d'intéret à cette table.. Qui avec l'ennui, semblait devenir bien plus belle et attrayante qu'elle ne le fut au départ. "Sacrebleu", comme dirait ses timbrés de Français !
Le White-Hat tira un air plus grimaçant en entendant la dernière remarque de son interlocuteur. Ce qu'il disait n'avait aucun sens, mais comment lui en vouloir ? C'est un artiste.


Cette dernière déclaration avait un goût assez amer, et c'est ainsi qu'il eu une idée lumineuse. Ils ne pouvaient pas être amis, mais ils pouvaient passer le temps. Il ne restait que quelques minutes avant que le changement de partenaire ne se fasse. Et tous savent à quel point le temps sait se faire long lorsqu'on attend après lui. Alors, il se frotta les mains, avant d'en tendre une vers Kaito, qui semblait aussi raide et emotionless qu'un robot.


On aurait pu douter qu'une personne de l'envergure de Junpei puisse croire en ce genre de chose, encore plus en le pratiquant.. Mais jusqu'à lors, il n'avait jamais été déçu de ces pronostics. Puis, à quoi bon ne pas y croire ? C'est en y croyant que tout finit par arriver. Cela lui rappelait, par ailleurs, un livre qu'il avait il y a peu, avec une vieille qui lisait l'avenir dans les plis des couilles de ses clients..Hm.


By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-Je préfères être seul que mal accompagné... Je dirais bien comme aujourd'hui, mais bon...

Peut-être Kaito n'a pas été assez clair, cette fois. Si ça continue, il faudra réviser le dictionnaire. Il retourna à ses crayonnés, qui ne donnaient absolument rien. De là où il est, le comique devait bien rire, à imaginer le Street Artist en train de se demander quoi faire de ces rendez-vous qui ne donnent rien. Kaito était fatigué, exaspéré. Et puis, un moment de grâce apparut... Un Junpei qui ne semblait pas si abruti. Voulait-il vraiment être plus appréciable, à vouloir réduire le temps manifeste d'attente qui abrutit les deux jeunes hommes? Il faut voir.

-Je veux bien voir. Mais je ne crois pas à ça.

Kaito semblait... Intrigué. C'est bien une rare fois qu'il représentait une émotion, et bien que le geste reste naturel, on ressent quand même dans ces traits une difficulté musculaire à parfaitement retranscrire les pensées du jeune homme.

-Et ce n'est pas une patte. Je ne suis pas un animal.

Il tendit sa main, toujours aussi émotif (c'est à dire, juste un petit peu), et était prêt à écouter son avenirs entre ce qu'il pensait être deux bruitages bizarres de vieille diseuse de bonne aventure. Peut-être une entente peut avoir lieu...

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ignorant cette dernière remarque dont l'intêret d'y répondre était proche du néant, il empoigna la main droite de Kaito de manière assez rapide, mais pas forcément violente. Il l'observa quelques secondes, avant d'observer des traces de graisses et quelques saletés sur ses mains.. On pouvait voir qu'il n'en prenait absolument pas soin, c'était affligeant.
Néanmoins, Junpei continua a les observer, avant de venir placer son index dans la paume de sa main. Du bout de son ongle, il fit glisser son doigt à divers endroits, donnant quelques frissons et un ressenti fort désagréable, qui n'aurait pas pu le laisser indifférent.

Tout de même, il fallait avouer que Junpei était intéressé. Non pas par Kaito, lui, il s'en moquait bien évidemment, mais par la divination en elle-même, celle de voir le futur a travers les lignes d'une main.. Cependant, celles-ci n'avaient rien de réjouissant, quoique comique.


Un bruit se fit alors entendre, synonyme que leurs temps étaient écoulé. Dieu soit loué ! Il pourrait maintenant prier chaque soir, faire brûler des cierges et faire des dons chaque semaines tellement il en avait assez de passer son temps à triturer les mains moites d'un kohai. Certes, il avait demandé tout celà, mais ce n'est pas pour autant que cela allait lui faire plaisir ! En tout les cas, il cessa là, se mettant droit sur sa chaise, prêt à s'en aller.



Il attendit alors, l'instant présent, l'instant qui lui dira qui sera son ou sa prochaine interlocuteur/interlocutrice. Quelle impatience. Espérons que cette personne rattrape la chose..

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    "Mais qu'est ce que je fais là..."

    Cette conférence qui intéressait tant Alice se transforma en un ridicule speed-dating et la déception de ne pas pouvoir recroiser le SHSL héritier survivant de la Grande Tragédie. Table 1? Il s'y dirigea sans grande envie, sur qui pouvait-il bien tomber... Ho! Alors qu'il pensait tomber sur un des ces élève ennuyant qu'il a put croisé dans les couloirs, celui qui s'y tenait n'était que Jumpei, le premier élève qu'il avait rencontré en arrivant ici.

    "Alors comme ça Jumpei, on se tente à cet art futile qu'est la divination, tu cherches à impressioner qui?"

     Il s’assoit donc en face du "White Hat" après que son prédécesseur se leva. Vu la tête qui tirait Jumpei, ce dernier semblait ennuyant au possible.

    "Laisse moi deviné, aucun intérêt à la discussion? Déjà que se retrouver ici n'est pas une aventure des plus plaisante... il afficha alors un sourire au coin, plaisantant. Je te préviens, toutes ces futilités ne m'intéresse pour le moins du monde..."

    Il jeta un œil sur la table et fut ravi d'apercevoir entre les croissants et les PAINS AU CHOCOLAT du café. Il saisit un tasse qu'il remplit en finissant sa phrase:

    "... on peut dire que je viens juste pour la café, et toi, pourquoi es-tu là?"
By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Deux nouveaux arrivant furent leurs entrées dans la salle, l'équivalent de Dieu et de Satan. Mais bien sûr, le destin sait se montrer cruel, et à décider par outre mesure, que Satan, sous l'apparence d'un négociateur, viennent le rejoindre à sa table.. Puis, que Dieu, sous l'apparance d'un adorable patineur qui faisait émouvoir son cœur, de le voir au loin, à une table, avec Kaito, précédemment présent. Cela n'avait aucune importance si ce dernier parlait de Junpei en mal, on ne peux pas être ami avec tout le monde. Mais si ce dernier tentait quoique ce soit avec son Saejin, l'amour de cet événement allait prendre une teinte bien plus pourpre que d'accoutumé..

Et tiens. Langue de vipère. Première pique à peine installé.


Allez, reste calme, Junpei. Contrôle ton Karma. Ou sinon, ce rendez-vous va passer de "Brokeback Mountain" à un remix de "50 nuances de poings dans ta gueule".


Junpei pensa alors à prendre une tasse de café également, mais si cela signifiait d'être réveillé et ainsi, de devoir être plus actif et plus concentré sur son interlocuteur... Le garçon décida de se rabattre sur le jus de fruit, présent a coté des CHOCOLATINES.



By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    "Wow, tu es bien agressif, c'est l'autre qui t'aurais remonté?"

    C'est vrai que sa réponse l'étonna, après tout il était un des seul à qui Alice montrait de l'intérêt et ne rappelait pas tout le temps son infériorité, enfin moins souvent en tout cas. Son sourire en coin s'amplifia, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas parlé à quelqu'un qui avait vraiment du répondant.
   
    "Je trouve juste étonnant que le "grand" Jumpei s'intéresse à cette chose qui ne sert à impressionner les plus crédules, mais bon chacun ses croyance, aussi débile soit-elle. Puis, cette école permet même à des soit-disant médium de rentrer donc qui suis-je pour juger?"

     Cette dernière question était bien sur pleine d'ironie et de sarcasme, se finissant sur une délicate bouchée dans un PAIN AU CHOCOLAT suivi d'une gorgée de café, il n'avait pas déjeune et des viennoiseries n'était pas de refus. Mais il n'était pas le seul à être ironique et Jumpei lui exposé ses raisons d'être ici, assez semblables aux siennes:

    "Et bien, la curiosité aussi, d'anciens élèves venant ici je ne pouvais pas louper ça! Mais au final ce n'est que déception qui m'attendais avec toutes ces foutaises pour une fête qui ne se veut que commerciale célébrant quelque chose de si futile que l'amour... Enfin je dis futile, tu n'est peut être pas d'accord avec moi?"

    Cette dernière phrase, c'était pour tester sa réaction, Alice n'avait pas loupé la déception sur le visage de Jumpei quand ce fut lui qui a été choisi à sa table, aurait-il préféré quelqu'un d'autre? Surement oui, mais à son arrivé il avait l'air plus intéressé à la table numéro 5 qu'à son arrivé. Il sourit à l'idée de le titiller sur un sujet glissant.

    "Tu sais, tu peux tout me dire, on dit souvent que je suis une pierre tombale pour ce qui est de garder des secrets."
By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il avait rapidement vu que Junpei n'était pas au mieux de sa forme, voir, plus susceptible et colérique que d’accoutumé. Tout du moins, il ne le montrait peut-être pas beaucoup, mais en son sein, la haine et la colère se mélangeait pour créer une cacophonie de sentiments enragés. Mais même si Alice était en apparence, un sacré roublard, il ne méritait pas toutes ses hausses d'humeurs.


Il maintiens alors son regard soutenue sur Alice, qui semblait ne pas avoir mangé depuis un moment, en vue de la façon dont il avalait sa CHOCOLATINE à pleine dent.. Oui. Cette description est assez inutile compte tenu de la conversation, mais il s'agit d'une manière détourner d'ajouter CHOCOLATINE au message.


Ce négociateur.. Sa bouche était fourbe, mais ses mots sont calculés à la syllabe près. Mais quelque chose cloche là-dedans, sans que le White-Hat ne parvienne à mettre le doigt dessus.


By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Croyait-il vraiment qu'Alice voulait faire bouger les choses? Ce n'était qu'une raison minime de sa quête de vérité. S'il avait cette irrassasiable soif d'information, c'était l'utilité possible qu'il pouvait en avoir en les détenant. Par sa grandeur, l'Académie était vite devenu un défis pour lui, un jeu pour combler le manque d'intérêt de la population.
   
    "Tu n'as pas tord, chacun peut avoir ses jeux, ce n'est pas cette académie qui va doustraire." Dit-il en pointant de la tête les autres tables.

     Il finit sa tasse avant de manger du bout des doigts le dernier bout de son PAIN AU CHOCOLAT, cette délicate viennoiserie française composer de pâte levée feuilleté et de chocolat, donnant son nom si simple qu'à adopter la majeure partie de son pays d'origine malgré quelques hérétiques, c'est fou comme l'homme peut se battre pour des chose avec si peu d'intérêt n'est-il pas? Jumpei partageait la même déception de cette conférence, devoir s'adapter à certains et se mettre à leur niveau pendant un tête à tête devait être éprouvant, Alice en était ennuyé d'avance. Puis il provoqua Alice, qu'est ce qu'il pensait? Que sa personne intéressait Alice? Ce qui attirait son intérêt est, comme l'académie, ce qu'il pouvait lui apporter, un défis supplémentaire qu'il se fixait. Peut être peut-il se venter alors d'être à un "niveau acceptable", l'idée qu'il pouvait ressentir une affection quelconque pour lui le fit doucement rire:

    "Crois ce que tu veux! Saches-juste que je cherche à me distraire, je suis quelqu'un qui ne peut rester inactif c'est plus fort que moi." Il prit une gorgée dans le café qu'il s'était servi avant de reprendre. "En tout cas, je sais que le gamin n'a aucun intérêt pour toi à la table cing lui..."

    Mais sans le laisser répondre, il posa sa tasse et rigola pleinement. Faisant tout de même attention à ne pas attirer l'attention, il affichait soudainement une face amusé avant de changer de sujet.

    "Mais dis moi Jumpei Hiraizumi, jouons un peu le jeu, parles moi un peu de toi!"

   Il prit une gorgée, observant les réaction de son interlocuteur. Au final, cette conférence commençait à l'amuser.
By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Les autres tables. Comment se passer l'ambiance là-bas , est-il tous heureux et épanouis ? Il y avait peu de chance, surtout lorsque l'on voit de ce qu'est composé l'Académie. Bien sûr, tout les élèves sont des Élites, les "Talents" de demains, l'image d'Espoir d'un monde en reconstruction ! ...Quelle plaisanterie, en y pensant. Ils n'étaient que des enfants parmi tant d'autres, pourri gâté par leurs talents et leurs réussites, quoique égoïste ou imbu d'eux-mêmes.. Malheureusement, Junpei ne faisait pas exception à la règle.


Une petite pic de plus, certes, sans réel but de méchanceté, de taquinerie, tout au plus. Alice était peut-être un troisième année, et ainsi il mériterai normalement un respect dont il est coutume de respecter dans le pays, mais il n'en avait que faire. Son âge était plus avancé que le sien, de toute façon. Au fond, se sentait-il fier, Alice, d'avoir obtenu son titre avant celui de Junpei ?
Au fond, est-ce que cela avait de l'importance ? Pas vraiment. Alors, que pouvait-justifier ce regard de haine qui luisait dans le regard d'Hiraizumi, pour un bref instant ?


Il sourit alors, de la même façon que son interlocuteur le fit précédemment. Un bref regard à gauche, à droite, puis, à la table numéro 5..



By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Il n'avait pas perdu le nord et ne donnerait rien sans rien, il avait raison tout se vend et tout s'achète. Les informations qu'il accepter de lâcher à Alice n'était que banalité, mais il les nota quand même dans son esprit. Sur le côté, l'homme masqué qui était à l'origine de cette plaisanterie regarda sa montre et commençait à vérifier sa feuille, s'apprêtant surement à faire changer les places. Pendant que Jumpei lui proposait d'en parler en dehors de l'école, Alice ne pouvait être contre cette idée de lieux, le négociateur réfléchissait déjà à gagner du temps, s'il pouvait s'arranger pour changer de table avant de répondre...
   
    "Je suis d'accord avec toi, parlons autour d'un café d'un meilleure qualité plutôt qu'un endroit bordé par l'ennuie, les suspicions ou ce café... J'ai put visiter un café sympa par ici. Quand à moi,  il n'y a pas grand chose à dire non plus, Venant d'une famille riche, je n'ai jamais eu de problèmes pécuniaires et je m'occupe donc avec ce titre que l'on m'a donné. Ce talent m'a permis pas mal de chose comme...
_Pour la table 1 on va partir à la table 5! Et on va dire.... Alice tient!"

   Alice sourit, pile quand il le fallait le maître de cérémonie joua son rôle. Alice se leva tout en grâce, affichant un large sourire à Jumpei:

    "Ho et bien dommage, je dois déjà y aller, tu devras attendre pour en savoir plus, enfin si je suis d'humeur."

     Son sourire avait deux raison, son départ mais aussi sa destination, la fameuse table 5 qui attirait tant son regard, Junpei devait l'envier.
By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Et c'était la fin du temps imparti. Le clown recommença son cirque, changeant les personnes de places et notamment moi. À l'appel de mon prénom, je lui lançai un regard noir tout en l'accompagnant d'une remarque acerbe.

- C'est Nakagawa pour toi, crétin.

Mais je ne protestai pas plus. Il y en avait aucune utilité, après tout. Non sans être triste de quitter une table remplie de chocolat, je commençai à me lever, seulement pour être stopper par Yuugure me « donnant » un bout de papier pour lequel je haussai un sourcil mais ne posai pas plus de questions. Alors, tout en remettant plus ou moins la chaise à sa place, je vérifiai vite fait ce que je venais de recevoir. C'était ses coordonnées. Ses coordonnées. Il venait de donner ses coordonnées à un membre de la mafia. L'idée en elle-même me faisait rire. Pourtant, je ne laissai rien paraître et le quittai sans plus de cérémonie. Si j'avais vraiment voulu ses coordonnées, j'étais certaine que j'aurais pu les trouver, la mafia, après tout, avait un réseau très large. Mais peu importe, qu'il m'ait donné ses coordonnées était un bon signe pour le projet.

Je me dirigeai donc vers la table 1, la table où se trouvait précédemment Naoshori, dont je regardai le départ les bras croisés. C'était bien dommage que je ne me sois pas retrouver avec lui, cela aurait pu être amusant. Ou pas. Ce mec était quand même un idiot.

Je me retrouvai donc avec ce parfait inconnu, que j'observai pendant un moment, toujours debout et les bras croisés.

- Il est hors de question que je m’assois sur cette chaise, lui annonçai-je en pointant du doigt l'endroit où se trouvait Naoshori quelques secondes plus tôt.

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le tour de table avait a nouveau commencé, les gens devaient changé de partenaire et Junpei avait encore le cul visé à cette maudite chaise. Mais bon, point plus ou moins positif, cet Alice était parti. Allez, NEXT !
La troisième personne vint à faire son entrée et malheureusement pour elle, il ne restait plus grand chose a manger. Il faut dire, les quantités servies n'étaient pas bien grande, mais bon. Le White-Hat n'avait plus faim de toute manière, rien que ses visites importunées étaient un gros poids pour son estomac.

Qui était la personne suivante ? Une sassy-child, oh dear. Son regard pourrait donner envie a un veau de retourner dans les entrailles de sa mère.

Mais il y avait déja un soucis, apparament. La jeune fille qu'il n'avait jamais vu était là, debout devant lui, les yeux rivées sur la chaise où était précédemment assise Alice. Elle semblait grognonne, et cette idée se forma clairement dans son esprit lorsqu'elle fit cette délicieuse remarque : "Il est hors de question que je m’assois sur cette chaise". Dans un sens, il fallait la comprendre. Personne n'aimerait être assied sur une chaise ou avait eu lieu le derrière désagréable d'un rat et d'une fouine. Il souria alors, pensant qu'il pouvait être gentil avec elle pour une fois. Mais non, elle avait une salle tête colérique. C'est niet.


"Pas de pitié pour les braves, et les autres !" comme on dit. Tout de même, il fallait admettre que le deuxième année n'avait pas été vraiment correct pour le moment, surtout qu'elle ne l'avait pas vraiment embétée. Il pointa alors du doigt, une table vierge, présente non loin. Elle aurait pu appartenir à quelqu'un d'autre que cela n'avait d'importance pour le moment.


Après tout, a quoi bon lui demander son identité, de façon logique, elle devrait le faire d'elle-même. Sinon, la conversation allait prendre une tournure bien ennuyeuse..


By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ce qui était sûre, c'était que j'étais tombée une fois de plus sur un ignorant. Un ignorant prétentieux qui pensait donner de bon conseils. Plusieurs options s'offraient dorénavant à moi. Je pouvais lui faire ravaler son commentaire. Je pouvais lui faire ravaler son commentaire. Et, je pouvais lui faire ravaler son commentaire. La question était donc, de quelle façon ? Passivement ou Agressivement ?

L'élève me montra néanmoins une chaise que je pouvais piquer avant de se présenter. Je regardai avec un désintérêt total ce qu'il me montrait avant de reporter mon attention sur lui.

- Junpei Hiraizumi. Avant de parler, tu ferais mieux de savoir à qui tu t'adresses. Qui sait, cela pourrait te sauver la vie un jour.

Avec un sourire plein de sous-entendus, je me rapprochai de la table et jaugeai rapidement ce qui se trouvait dessus. C'était juste le nécessaire pour un petit déjeuner français, dont les fameux PAINS AU CHOCOLAT, rien de bien intéressant, surtout que j'avais déjà manger assez avec les chocolats de la table quatre. Il n'y avait donc pas de problème à ce que je fasse ça.

Sans crier gare, je renversai la table. Pas complètement, juste assez pour que tout ce qui se trouvait dessus tombent par terre. Une fois ce « méfait » accompli, je l'a remis correctement et m’asseyais tranquillement dessus.

- J'espère que tu n'avais plus faim, Junpei. Quoi que, maintenant c'est un peu tard, déclarai-je sans pour autant m'adresser vraiment à lui.

Un léger sourire sarcastique apparut furtivement sur mes lèvres avant que je ne me tourne vers lui.

- Et cette mauvaise tête, comme tu le dis si bien, est dû à toute cette histoire. Peut-être devrais-je éliminer le clown pour mettre fin à cela...

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


"Quel vieux jeu. Tu dois sûrement avoir un talent pseudo-badass pour avoir une langue aussi pendue." dit-il en ricanant doucement.

Puis, comme une tornade, la table se mit a tomber, avec tout ce que celle-ci comprenait. Ou peut-être qu'elle s'est pas vraiment renversée, c'est étrange en fait. En tout cas, la table, étant certainement la chose la plus belle de cette salle (hormis une certaine personne), était en bien salle état, tout cela causée par une véritable tornade du nom.. Du nom inconnu en fait. Appelons là Biche-chan. Car elle serait merveilleusement bien dans un scénario du style Bambi, ou cette fois, Emi serait la mère qui tente de survivre mais se fait trouer d'une balle entre les deux yeux. Great.

En tout les cas, la situation était.. Détestable. Tout ce jus d'orange par terre, tout ça pour montrer un tant soit peu de ..Puissance ? Ou de stupidité, plutôt. Il avait beau être énervé, là, il en était à ses limites.



Ses jambes de posèrent alors sur la table, sans quitter le regard de celle qui s'avère être la SHSL Mafieuse, sans qu'elle ne se présenta au préalable. Sans qu'il ne le sache encore vraiment, d'ailleurs. Elle parlait d'un clown.. L'organisateur ? Il ne l'aimait pas beaucoup, il lui fit d'ailleurs savoir mais pour autant, si il avait été là, c'est que l'Académie l'avait autorisée. Nul besoin d'en savoir plus, ni de s'en plaindre..Quoique. Une balle dans sa tête, et une gamine en prison, c'est du gagnant-gagnant.

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

De doux sons vinrent ravir mes oreilles. Des mots, quoi que prononcés sur un ton menaçant, qui me plurent énormément. Pourquoi donc, me demanderez-vous, et bien parce que je n'attendais que ça. Ma journée ayant très mal débuté, je ne voulais faire plus qu'une chose, me défouler sur quelqu'un. Et, la personne se trouvant à ma table venait de me donner une sorte de feu vert. Il n'était même pas envisageable que je laisse passer une telle insolence à mon égard. Une insolence causé parce que j'avais renverser une pauvre table, à croire que ce fameux Junpei faisait partit d'un club de protection de table. Par conséquent, ma limite avait été dépassé. Dorénavant, je ne me souciais de rien. Et, trouvant la situation risible, je partis en fou rire. Un rire probablement causé par le fait que j'avais encaissé pas mal de chose jusqu'à ce moment là, et pas seulement pour cette fausse conférence.

Je finis néanmoins par essuyer une petite larme qui s'était formé au coin de l'un de mes yeux et arrêtai plus ou moins de rire, le ton de ma voix trahissant encore mon « amusement ».

- « On est tous au même niveau » ?

Le simple fait de dire cette phrase me fit rire de nouveau.

- Continue de te rassurer en te disant cela, Junpei. Mais un jour, tu vas devoir apprendre la dure vérité que certains sont quand même plus talentueux que d'autres. Néanmoins, si tu insistes...

Je sautai de la table et m'approchai des débris. Mais alors que je venais de ramasser l'un d'entre eux, le rangeant discrètement dans ma manche, le clown fit de nouveau son numéro, annonçant la rotation des tables. Apparemment, Junpei devait quitter cette table.

- Oh ! Dommage ! lâchai-je sur un ton faussement déçu. Il n'y a plus de temps pour tout ramasser... En plus, je n'ai pas eu la chance de faire plus ample connaissance avec toi ! Mais, ne t'en fais pas...

Je me rapprochai de lui, un sourire innocent dessiné sur mes lèvres, et une fois assez près, j'enfonçai dans sa cuisse gauche le morceau de verre que je venais de ramasser, plaquant au même instant ma main sur sa bouche pour couvrir d'éventuels cris de douleur.

- Tu viens de gagner l'amitié de la famille Nakagawa, lui murmurai-je à son oreille cette fois-ci d'un ton menaçant. Si j'étais toi, je ferais attention à moi à partir de maintenant, ou... à quelqu'un que j'apprécie.

Après cela, je retournai m'asseoir sur la table, laissant le débris de verre là où il était (j'avais pris soin d'éviter une artère car cela aurait été bête de le tuer maintenant, mais on été jamais à l'abri d'erreurs) et saluai l'étudiant d'un signe de la main, un sourire innocent de retour sur mon visage.

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Alice parti de sa table où la discutions fut... vide. Il était déçu vu le potentiel que pouvait lui apporté la personne, mais au moins il avait évité tout risque de blabla inutile. Il fut amuser de croiser une nouvelle fois Junpei qui avait l'air mal en point, mais encore plus amusé de voire qui était la responsable et son futur "date" comme ils disent. La gamine de la famille Nakagawa qu'il avait croisé dans ce bar. La dernière fois, il avait dût faire les abrutis de première mais ici il n'avait plus besoin de ça, ça n'en valait plus la peine. Il s'assit en souriant, content aussi de retrouver la table ayant le luxe d'avoir du café. Il se servit une tasse en dégageant du pied ce qui semblait être de toute évidence l'arme qui avait servi pour causer la blessure de Junpei.

    "Et bien, je vois que ton précédent rendez-vous c'est bien passer. dit-il ironiquement avant de marquer une pause pour prendre une gorgée. Je ne t'ai pas recroiser depuis cette histoire au bar, toi non plus tu n'es pas du genre à rester dans une salle de classe?"

    Fini les sourire niais, la voix nasillarde et une imbécillité monstrueuse, c'était le vrai Alice qu'elle avait devant les yeux!

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La personne qui me rejoignit à la table 1 ne fut nul autre qu'Alice Naoshori. Après l'avoir rencontré au bar Hazama d'où j'avais gardé de très mauvais souvenirs, j'avais fait quelques recherches sur cet énergumène. Il faisait lui aussi partit de l'académie Kibougamine, en temps que SHSL Négociateur. Un talent fort ennuyeux pour le genre d'activités que je pouvais faire, ou qui pouvait se révéler fort utile. C'était quitte ou double. Mais bon, vu les circonstances, c'était plutôt mal partit. Il fallait donc que je trouve un moyen pour le réduire au silence afin qu'il ne me cause des ennuis dans le futur. Le tuer aurait été très plaisant comme option mais, j'avais bien peur que cette option n'était pas présente dans ma liste d'options possible. Enfin, seulement si je voulais éviter d'avoir plus d'ennuis. Mais avant tout cela, j'avais un accord à respecter avec Hikaru Yuugure.

Alors, toujours assise sur la table, je le regardais s'installer comme s'il était chez lui, répondant à sa question par haussement des épaules, pas le moins du monde intéressé par ce sujet de conversation, puis, avec un sourire en coin, je répondis à sa première remarque.

- Rendez-vous ? Tu appelles cette blague des rendez-vous ?

J'accompagnai cette réplique d'un rire jaune avant de continuer.

- Soit. Mais maintenant, tout va mieux. Étant donné que je suis en compagnie d'une très jolie fille, n'est-ce pas, Alice ?

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Elle non plus ne partageait pas le goût de cette blague qu'était ce speed dating. Qu'est ce qu'ils faisaient tous là si tout le monde s'en fichait? Si Alice pourrait savoir qui était derrière ce masque, il se ferait un plaisir d'en rallier quelques uns pour se venger de cette perte de temps, enfin se rallier... Jamais il ne se salirait les mains! Il prit une gorgée et rigola à sa question:

    "Cette chose qu'ils appellent "speed-dating" pendant la saint Valentin que veux-tu que ce soit? Félicitation mademoiselle Nakagawa, tu as un rendez-vous avec un Naoshori, beaucoup aimerait avoir ta place!"

    Mais la fin de sa phrase le fit réagir tout autrement. Depuis qu'il était là, personne n'avait encore oser telle bassesse. A peine avait-elle fermé sa bouche que la mâchoire d'Alice se serra, un court instant mais cette fois-ci l'impassibilité et le self-contrôle d'Alice ne firent pas effet. Il posa sa tasse en soufflant, comme voulant cracher cette rage qui montait en lui. Il regarda cette gamine droit dans les yeux, et malgré le sourire qu'il affichait, on pouvais facilement voire qu'il n'était plus question de plaisanterie:

"Oui on peut dire que tu as de la chance, moi je suis obligé de rester assis ici à jouer les baby-sitter pour gosse de grande famille, tu parles d'une journée!"

Son sourire s'élargit un peu plus mais fut vite caché par la tasse qu'il rapprocha de son visage, mais avant de déguster une gorgée, il avait encore une boule dans la gorge à extirper. Il prit le même visage qu'il arborait au bar, mais cette fois-ci sa voix était non pas teinté par la gentillesse niaiseuse mais par le sarcasme:

"Ho d’ailleurs, je viens d'une table où il y avait pleins de bouteilles, j'ai même crût voire du whisky, mais évite de t'en approcher, cette école ne voudrait surement pas voir une si jeune fille en état d'ébriété! Il pointa légèrement de la tête une autre boisson marron sur la table. Mais si tu veux, je peux t'offrir un chocolat! "

Il dégagea ce faciès débile pour reprendre son sourire habituelle, en coin et les yeux toujours virés sur cette gamine qui avait réussi à l'énerver.

By Paysanne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

- « Speed-dating » ? « Saint-Valentin » ?

Ces termes m'étaient totalement étranger. Je maudissais, alors, intérieurement mon entraînement qui ne m'avait pas préparé pour ce genre de situation. Et surtout, le fait que Naoshori en savait plus que moi. Il avait beau être le SHSL Négociateur, c'était quand même agaçant.

- Il a quoi de spécial ce Valentin ?

Mon regard parcouru la salle entière, comme si je la découvrais pour la première fois. Étais-je vraiment en train de participer à des rendez-vous depuis le début comme venait de le mentionner Naoshori ou était-il en train de se moquer de moi ? Et s'il était sérieux, est-ce que tout le monde dans cette salle était au courant de ce qu'il se passait ?

Je fixai la porte de sortie, prise par une soudaine envie de fuir. J'étais venue pour une conférence, pas pour ça. Malheureusement, il était encore impossible de sortir et la remarque que fit Naoshori fut assez énervante pour me ramener à la réalité.

- « Gosse de grande famille » ? C'est marrant de t'entendre plaindre de ce genre de personne quand on sait d'où tu viens. D'ailleurs, tu es sûr de ne pas être la SHSL Princesse ?

Malgré le fait qu'il venait de me traiter de gamine, comme à peu près tout le monde à vrai dire, on pouvait distinguer de l'amusement dans ma voix. À croire, qu'à force de voir les gens ne pas me prendre au sérieux, je m'y étais habitué. Néanmoins, l'amusement ne dura pas longtemps.

- Si tu crois que je suis assez stupide pour boire jusqu'à me ridiculiser, tu as bien tord. Mais j'imagine que tu ne peux pas comprendre étant donné que l'alcool n'est pas fait pour les princesses.

Une fois encore, j'ignorai son offre de chocolat chaud mais cette fois-ci sans demander du thé en retour. Je l'ignorai juste. Le fait qu'il fasse référence à notre rencontre au bar m’exaspérait. Je n'avais pas besoin de me rappeler du refus du barman. J'encaissai alors cela, les poings fermés, prêt à le frapper s'il continuait sur ce chemin. Néanmoins, puisque je continuais de me moquer de lui, on pouvait voir un sourire sarcastique sur mes lèvres. Moqueuse de l'extérieur et bouillonnante à l'intérieur, cela faisait un mélange peu recommandable. Désormais, le « rendez-vous » s'était transformé en une sorte de compétition reposant sur qui arrivera à mettre l'autre hors de lui en premier.

By Paysanne