Un agréable fantôme du passé venant du fin fond d’une époque que j’aurais pu nommer ‘Belle époque’ ou encore, ‘Siècle des Lumières’. Une jeune infante me quémandant de manière gestuaire un peu d’affection que je ne saurais refuser. Une jeune femme à la recherche, d’une présence, d’un point de repère dans cet univers si trouble à nos yeux. Puis, une entité ne semblant pas avoir les pleins pouvoirs de notre situation, mais, suffisamment pour nous venir en aide - cela peut m’aider à me rassurer un peu.

Si on me compte en plus  de tout cela, il est facilement possible de décrire notre groupe comme étant… étrange ? Oui, cela doit être cela le terme à employer. D’ailleurs on ne s’est toujours pas mis d’accord au sujet du nom de groupe, l’annonce de la motivation nous ayant un peu couper dans notre élan de la conversation. Sinistre annonce, d’ailleurs. Sinistres secrets, aussi. Pensais-je en me ressassant la liste ayant été donné il y a peu - nous sommes réellement parti de la salle il y a peu. Etions-nous réellement tous lié à l’un d’entre eux ? Il semblerait bien… J’ai pu -je pense- identifier le mien, mais il semblait tout de même mal formulé. Un terme n’allait pas. Juste une simple erreur ou bien est-ce que cela ne me concerne en réalité point ? Mon esprit se brouille petit à petit au fil de la réflexion.

Un soupire.

J’avais beau être une psychiatre, une élite même, j’avais du mal avec la situation. Ou bien était-ce juste une incompréhension de ma propre personne ? Cela est fort possible. Enfin… Il vaut mieux laisser cela de côté en attendant. Nous continuons de nous avancer à l’aveuglette dans ses lieux. Je tentais néanmoins de faire, comme je le pouvais, la conversation aux autres sur le chemin. L’échange semblait, à mes yeux, étonnement facile -surtout que même Naoki jouait aussi le jeu. Cette ambiance me mettait en confiance et m’enlevait petit à petit mes doutes. Néanmoins je n’oublie pas que je dois une conversation à Edouard. Le Temps nous aura bien changé, n’est-ce pas… Enfin, peut-être que le changement ne concernait que moi.

Je ne sais pas.

Cependant, je ne peux empêcher mon minimum de curiosité se faire, en remarquant une chose. Un manque dans la manière de définir les individus dans notre cas. Certains diraient même ‘de notre genre’, mais n’est-ce pas un poil péjoratif de le faire sous cette formulation ? Continuant la conversation, faisant parfois référence à la Motivation, je ne peux me retenir de poser cette petite interrogation :

▬ Oh, j’y pense ! Hormis Ayala, je ne connais pas vraiment votre spécialité… J-Je suis la SHSL Psychiatre. Hum… Si vous ne voulez pas le dire, c’est compréhensible. Cela reste un minimum privé aussi..

Je me frotte nerveusement l'arrière de la tête. >Tandis que les rouages de mon esprit se mettent en marche et me fond me demander si je n'avais pas fais une bêtise en étant aussi curieuse. 'Curiosity killed the cat' après tout.

D'ailleurs. Où sommes-nous en ce moment-même ?


By Paysanne

Ainsi donc le groupe Phenix Right était née... Un nom plutôt atypique... Pourtant Despair Breaker... Ce nom envoyait du lourd d'une certaine façon aussi... Mon choix aurait dû se porter sur l'un des deux noms... Et franchement ça aurait été celui-ci proposer par une femme que j'aurais choisie après tous... Mais le problème était qu'il y avait trop de femmes dans ce groupe... "Trop de femmes ?" Depuis quand je commençais à penser de cette façon... Depuis quand le surnombre de femmes me faisait-il peur...

Je me risquais un regard en suivant Ève en essayant de savoir à quoi elle pensait... Malheureusement ces yeux sont un véritable mystère... Il ne laisse transparaitre aucune émotion... Ce que je n'avais jamais connu avant... Et cela me rendait malade de ne pas comprendre la seule femme que j'aurais aimée compris dans ma vie... Cependant la voix d'Ève va faire frisonner tous mon corps comme un courant glacé... Quel était mon SHSL... Je le connaissais parfaitement... Mais le dire à Ève reviendrait à prouver tout ce que je voudrais ne pas lui prouver justement ! Mais ne rien lui dire ne ferait que creuser le fossé de ces longues années entre nous... Un tel dilemme... Je ne pouvais m'y résoudre... Malheureusement... Je ne voulais pas lui cacher la vérité...

- Je suis SHSL Séducteur...

Je ne rajoutais rien et gardais le visage fermer en essayant de me croire autre part à ce moment-là... Je ne voulais pas qu'elle le sache avant que nous en ayons parlé... Et désormais ceci était fini... Elle allait probablement se faire des illusions en croyant que mon ancien moi avait disparue... Ce qui était vrai en quelque sorte... Mais créer autant de distances était la pire chose à faire pour moi...

By Paysanne

La conversation avait été stoppé par une nouvelle des moins réjouissante.
Si il n'y avait que le risque de voir des secret révélé, la danger aurait pu ne pas étre si évident, mais le fait que nous ayons pu voir les secrets sans savoir a qui ils appartenais changé tous.
En montrant clairement les secrets, Monokuma nous montre l'étendu du danger, si on pensais tous que les secrets était minime, personne n'aurais bougé, mais certain secret présenté pouvais raisonnablement poussé quelqu'un au meurtre.

De mon coté, j'avais repéré ce qui pouvais étre mon secret... mais ce n'étais surement pas ça.
Il n'y avait aucun moyen que cette ours, ou en tous cas la personne qui le contrôle, soit au courant.
Il ne restait donc qu'une possibilité de secret, et il était plutôt risible, on ne pouvais même pas appelé ça un secret en faite.

Vu l'agitation qui avait cependant était provoqué, nous étions parti dans les loges pour nous éloigné de la masse... et personne ne semblait avoir relevé ma proposition de nom de groupe.

Eve posa alors une question intéressante, quel était la spécialité de chacun.
J'en connaissais certain de réputation, mais c'est vrai que la majorité du groupe était un mystère pour moi aussi.

- Je suis la SHSL Chirurgienne, il faut croire qu'a nous deux, on pourra soigné n'importe qui, physiquement et mentalement.

Au moins, j'avais trouvé quelqu'un d'autre qui était dans la médecine, cependant, impossible de trouvé un point commun avec le séducteur... c'était toujours difficile de voire ça comme une vrai spécialité... Et puis c'est quoi cette façon de le dire ? ça n'avais rien de séducteur !

Après réflexion, c'était peu étre a lui le secret "Je n'ai aucun talent"...

By Paysanne

Je m'étais laissée dans le groupe sans rien faire. J'avais pas vraiment envie de faire de bruit, 2 hommes dans un groupe, c'était bien trop pour mon pauvre petit kokoro. Despair Breaker, c'était bien trop cliché voyons ! C'est comme si on s'appelait le Club Justin Bridou. Il y a un truc qui cloche, ou Jul. Sérieusement, qui s’appellerait Jul ? Papillonnant sans faire attention au voix, je compris en pointillé qu'on était censé révéler mon ultimate. Chose déjà faite pour ma part, c'était autre chose qui me taraudait. Cette « motivation », rien ne me correspondait. Absolument rien, j'ai la sensation qu'il y a une erreur. J'ai toujours eu une vie banale, voire oubliable. Si, je ne savais pas conter, j'aurai été une loli à traquer.

Sans m'en rendre compte, mes pas m'ont fait détachés du groupe. Personne ne faisait réellement attention à moi, Eve-chou était trop occupée avec les autres. Et, je n'aime pas imposer ma présence. Surtout en présence visiblement d'un psychiatre et d'un chirurgien. Je ne suis qu'une petite conteuse. Une fille de pacotille, je n'ai que mon imagination et ma voix. Mon lapin bien contre moi, je chantonnais. Je n'avais plus peur, après tout… La mort n'était qu'une passerelle, un état temporel. Si je vis, c'est pour mourir après tout ! Rassérénée par cette pensée, je lisais vaguement les panneaux et brusquement, une loge accrocha mon regard. C'était juste une porte des plus classiques, mais sur cette porte, il y avait mon nom. Ayala Aylen, c'est ma loge ! Enfin, c'est un peu étrange. Mais, c'est ma loge à moi ! Un sourire heureux et enfantin s'étira. Regardant rapidement à droite et à gauche, j'agitais la main sans vraiment me soucier que quelqu'un m'écoute :

-Regardez ! Il y a mon nom sur cette loge ! C'est ma loge !

J'allais ouvrir la loge, mais je me retiens. Il ne fallait pas, il fallait attendre le groupe malheureusement. Il faudra voir la fin des présentations. Je peux bien tenir jusque là non ? C'est pas comme si on allait mourir...non ?
By Paysanne